Le néoprène,
une matière particulière
Mon premier contact avec des combinaisons néoprène date de septembre 2007, quand mes enfants ont commencé la pratique de la voile au CNPK à Portsall. L’entretien de leur combinaison m’a permis de manipuler cette matière si particulière qui devait assurer leur confort dans des eaux froides et leur permettre de pratiquer leur sport avec plaisir.
Ma pratique des sports nautiques en combinaison
Je pratique le longe côte depuis septembre 2015. Dès lors, j’étais directement confrontée à l’enfilage et au déshabillage… un sport déjà avant même d’être entrée dans l’eau ! Je sais maintenant l’importance de se sentir bien dans sa combinaison. Elle doit apporter un confort et permettre une aisance de mouvement tout en garantissant une isolation thermique. Une combinaison, c’est un peu comme une deuxième peau. On compte sur elle pour être bien dans l’eau et s’adonner à son sport en toute confiance. D’une séance à l’autre, on la retrouve et on la porte encore et encore, jusqu’au jour ou elle nous met en contact direct avec l’eau de mer, le froid. Usure, ouverture, déchirure apparaissent et nous font comprendre qu’il nous faudrait une nouvelle combinaison. Pourtant, on s’attache à cette combinaison qui a été témoin des premières émotions ressenties dans l’eau, de nos petites victoires et de nos grands exploits !
La réparation des combinaisons néoprène
comme une évidence
Le néoprène est un matériau fabriqué par l’homme. C’est un caoutchouc synthétique fabriqué à partir de deux matières premières : le pétrole ou le limestone (une sorte de calcaire). Les transformations chimiques sont indispensables pour obtenir des plaques de néoprène qui seront ensuite doublées de chaque côté par un tissus polyester, lui aussi fabriqué à partir de pétrole. Inutile d’argumenter davantage pour vous convaincre que ce matériau est très polluant dans son procédé de fabrication. Le néoprène n’est pas biodégradable et si l’on souhaite limiter la pollution qu’il génère, il est indispensable de le recycler, de le réutiliser pour réparer ou pour créer de nouveaux objets.
Le choix de devenir couturière, spécialisée dans le néoprène
Au printemps 2021, lors de mes réflexions pour me reconvertir, j’ai commencé à parler autour de moi de ma passion pour la couture. Activité que je pratiquais jusque-là comme passe-temps. Plusieurs personnes m’ont alors demandé si j’allais réparer les combinaisons néoprène. J’ai donc réalisé que, tout comme moi, d’autres personnes exprimaient leur attachement pour leur combinaison. La demande était donc bien présente et je ne pouvais rester insensible à ce marché. De plus, la crise sanitaire a clairement contribué aux difficultés d’approvisionnement en néoprène neuf. Cela peut expliquer un choix plus restreint de combinaison dans les magasins et l’augmentation de leur prix.
Réparer, réutiliser, recycler, une démarche éco-responsable
Très sensible à la protection de l’environnement, il était devenu évident pour moi de prolonger la durée de vie des combinaisons et réutiliser le néoprène pour réparer et pour créer de nouveaux objets. Je me suis donc formée aux techniques de collage et de réparation et je me suis équipée d’une machine à coudre spécifique, celle-là même qui est à l’origine des coutures se trouvant sur vos combinaisons. Cette machine coud en surface et ne traverse pas le néoprène comme pourrait le faire une machine à coudre classique. Cette couture permet donc d’assurer une isolation thermique et garantit la solidité de l’assemblage des différents morceaux de néoprène. Je récupère d’anciennes combinaisons néoprène pour faire les réparations et je recycle le néoprène usagé pour le bourrage de certains objets (coussins classique ou coussin bas de porte, bloc-porte, balles anti-stress, pouf). Dans mon atelier, 100% du néoprène est recyclé, même le fil est récupéré !
Quelles réparations ?
Lors de notre premier contact, vous me montrerez votre combinaison et vous pourrez me dire ce qui créé un désagrément ou ce que vous souhaitez voir modifier. Nous verrons ensemble ce qu’il est possible de faire ! Je peux remplacer les parties les plus usées de votre combinaison comme par exemple la tête d’épaule (usées par le cintre trop fin sur lequel vous avez fait sécher votre combinaison), les genoux, le col ou encore le fond de culotte. Si vous avez un besoin particulier, je m’adapte et ferai au mieux pour vous donner satisfaction : je peux retoucher votre combinaison pour qu’elle s’adapte mieux à votre morphologie, créer une ouverture afin de faciliter l’enfilage ou le déshabillage, poser un étui pour ranger vos clefs de voiture… Mon maître mot est de bien comprendre vos besoins et répondre au mieux à vos demandes.
Où se trouve l’atelier, où peut-on se rencontrer ?
Mon atelier se situe au 30 rue du calvaire sur la commune de Ploudalmézeau. Il se situe à 400 mètres du bord de mer, tout près de la plage de Tréompan, au plus proche des usagers et des utilisateurs de combinaison. L’atelier jouxte mon habitation. L’entrée, séparée de l’appartement se fait par une porte fenêtre qui donne sur le jardin, à l’arrière de la maison. Je vous y accueille du lundi au vendredi, entre 9h00 et 17h00. Un coup de téléphone au 06.24.19.36.90 permettra de prendre rendez-vous avec moi et vous assurera d’une plus grande disponibilité de ma part. Au plaisir de vous rencontrer !